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Le désherbage chimique : ce n’est pas systématique !

Nous sommes nombreux à utiliser des produits phytosanitaires ou pesticides (pour le jardinage par exemple). Les mauvais dosages, l'utilisation aux mauvaises périodes, aux mauvais endroits peuvent avoir des conséquences graves sur la qualité de l'eau et la santé des utilisateurs.

Limiter l'usage des pesticides

Si les pesticides restent parfois nécessaires dans certains cas, d'autres solutions sont possibles, comme le désherbage mécanique ou thermique. Mais la préservation de la qualité de l'eau et de l'environnement passe aussi par une optimisation des aménagements paysagers et une meilleure acceptation des "herbes folles" dans notre environnement.

Les produits phytosanitaires sont utilisés :

  • par les agriculteurs,
  • par les collectivités (communes, départements...) pour l'entretien des espaces verts, des routes et trottoirs,
  • par les particuliers jardiniers amateurs.

Dans le Morbihan, la qualité de l'eau potable est respectée. Mais, certaines molécules se retrouvent dans les eaux des rivières ou les eaux souterraines, ce qui engendre une pollution de l'environnement ayant des impacts sur la flore et la faune. 

Que dit la réglementation ?

Les produits et molécules mis à la vente sont homologués pour des usages bien précis. Certains produits, comme l'atrazine, sont désormais interdits. Les règles d'utilisation sont strictement encadrées (distances à respecter par rapport aux cours d'eau, fossés, avaloirs …) et s'appliquent à tous.

  • depuis octobre 2013, les professionnels non-agriculteurs utilisant des pesticides doivent obligatoirement être titulaire d'un agrément nommé "Certiphyto".
  • Depuis octobre 2014, les agriculteurs doivent également être certifiés.

Comment désherber autrement en agriculture ?

Les agriculteurs se sont engagés, depuis plusieurs années, dans des opérations de bassin versant  visant à utiliser des molécules moins nocives, voire dans certains cas, le désherbage mécanique.

Les communes s'engagent de plus en plus dans des plans de désherbage communaux qui visent :

  • à réduire l'utilisation de produits chimiques,
  • à concevoir les aménagements urbains pour limiter le désherbage,
  • à prévoir des plantes couvrantes ou rampantes limitant le recours au désherbage,
  • à définir des niveaux "d'herbes folles" acceptables,
  • à former le personnel communal concerné.

Les particuliers doivent également s'impliquer dans cette démarche en utilisant les désherbants chimiques uniquement lorsque cela est strictement nécessaire, et en ayant des pratiques respectueuses de l'environnement.

Les jardineries intègrent progressivement des démarches visant à promouvoir le jardinage au naturel et à conseiller au mieux leurs clients sur l'usage des pesticides.

En savoir plus : www.jardineraunaturel.org