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Prolongation exceptionnelle de l'exposition "Scènes de crime" jusqu'au 21 septembre aux Archives départementales

Parricide, empoisonnement, infanticide, crime passionnel, banditisme… les crimes interrogent sur la société et la justice. Avec "Scènes de crime, enquêtes aux Archives", les Archives départementales du Morbihan reviennent sur dix affaires criminelles survenues en Morbihan entre le 18e et le 20e siècle. L'exposition est proposée du 27 novembre 2017 au 21 septembre 2018.

10 affaires à traiter !

Devenez tour à tour enquêteur, juge et, pourquoi pas accusé(e)…

Crimes passionnels, crimes crapuleux, infanticides… comme partout, le Morbihan a été le théâtre de nombreuses affaires criminelles. Ces crimes sont le reflet des évolutions du territoire et mettent en évidence les travers de la société et ses injustices. Chaque affaire est traitée comme un livre ouvert. D'un côté, vous découvrez un décor anodin, relevant de la vie quotidienne avec pour seules indications, un lieu, une date, un titre énigmatique et une citation de la victime ou de l’accusé. De l'autre, derrière ce semblant de quiétude, vous voilà plongé dans la réalité d'un crime tragique que vous allez venir enquêter...

Une application multimédia spécialement créée pour l’occasion vous aide à collecter les indices. Vous choisissez une affaire puis découvrez le déroulé du crime. L’application fournit des bonus visuels ou sonores qui permettent d’approfondir un angle de l’enquête. Vous passez ainsi de la scène au procès jusqu'au verdict avant de bénéficier d'un éclairage passionnant sur ce que révèle le crime de la société de l'époque.

Parallèlement, des documents originaux conservés dans les dossiers judiciaires vous sont présentés : croquis de scènes de crimes, rapports d’autopsies, dépositions des témoins, interrogatoires des accusés, reconstitution des faits… Prêt à venir mener l'enquête ?

Arriverez-vous à vous échapper en moins de 30 minutes ?
En complément de l’exposition, une des dix affaires est traitée sous la forme d’un "escape game".
1929, quelque part dans la campagne morbihannaise. La gendarmerie est alertée car il semble qu’un crime ait eu lieu dans l’une des maisons du village du Gué-aux-Biches. L’occasion est trop belle pour un jeune lieutenant de gendarmerie stagiaire de faire la preuve de ses talents... A vous de jouer ! Bonne chance !

Des étudiants impliqués !

Les dix affaires sont illustrées par des œuvres graphiques d’une vingtaine étudiants de l’EESAB Lorient (École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne). Tous volontaires, ces étudiants ont proposé des illustrations représentant le lieu et l’instant du crime en s’appuyant sur les éléments du dossier, les images et l’atmosphère de l’époque.

10 affaires vraiment effroyables...

Pardon tragique. Avril 1732, Le Faouët. C’est un fantôme qui hante les mémoires. Un crime jamais résolu. Un corps flottant dans la rivière de l’Ellé près du Faouët...

Qui sème la terreur. Printemps 1767, campagne lorientaise. La population a peur. Des bandits de grands chemins sévissent. Ils volent, agressent et menacent de griller tout vif leurs victimes...

Partout la mort me suit. 1833-1851, de Guern à Rennes. Perfide poison dont on ne se méfie pas, qui frappe sans prévenir. Sans goût, ni odeur il tue petits et grands, femmes et enfants. Mangez avec prudence ou votre mort ne sera qu’une question de temps…

Quand la colère me ronge. Avril 1868, place Cabello à Vannes. Sur le lit, du sang et un corps de femme sans vie affreusement mutilé. Qu’a-t-il pu se passer ce 1er avril 1868 ?...

Rencontre mortelle. Octobre 1875, Pont-Scorff. Du sang sur une route qui mène à un cadavre jeté dans la lande, voilà la terrible découverte. Des pistes, des témoins qui ne mènent à rien. Les années passent, l’enquête reste au point mort...

À l’origine du mal. Décembre 1889, Plouharnel. Par une nuit sombre d’hiver, on retrouve le cadavre d’un homme étendu sur le chemin du bourg de Plouharnel. La mort semble n’éveiller aucun soupçon… à moins qu’un coup de hache trop bien placé ne vienne tout remettre en cause...

En plein cœur. Mars 1910, rue du Blavet à Lorient. C’est une femme libre. Il est jaloux. Elle le quitte, il ne saura que mieux revenir : pour le pire. « Si tu me tues, ce sera dans Le Nouvelliste », elle ne croyait pas si bien dire ! Quelques temps après, Auguste Dupé déclare : « Mettez-moi les menottes, je viens de tuer ma maîtresse […] Je l’ai tuée, j’irai au bagne, je suis fou fou »... Il vient de tuer Jeanne Jaffré...

Au coin du feu. Février 1929, Lanouée. Les voisins n’ont rien vu, ni entendu. Pourtant quelqu’un a forcément tué cette femme. Son corps est là, étendu dans l’âtre de la cheminée, consumé à moitié. Alors coup de folie ou meurtre de sang froid ?

Mort programmée. Mai 1934, Guidel. Un cri à l’autre bout du téléphone. La mort en direct. Pauvre Georgette, si jeune, si seule, et quel choc pour son mari ! Mais faut-il se fier aux apparences ?

À la marée montante. Décembre 1937, Port-Louis. Il fait froid en ce matin de décembre lorsque Théophile Modicom marche sur la plage. La marée s’est depuis longtemps retirée. Le lieu est désert. Étrange endroit pour une macabre découverte : un nourrisson abandonné par la mer...

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