Pour remplir nos missions de solidarité humaine, près de 1000 agents, répartis sur l’ensemble du Morbihan, œuvrent quotidiennement au sein des différents services et structures de la Direction Générale des Interventions Sanitaires et Sociales . Nous vous présentons aujourd'hui le métier d'assistant de service social à travers l'interview de Pauline Bouvier.
Je travaille au Département depuis 2014. J’ai occupé un poste d’assistante de service social jusqu’à février 2022 au sein d’un centre médico-social. Je réalise actuellement une mission en tant que Référente prévention familiale.
Accueil, soutien et accompagnement du public ! Je suis sollicitée pour des problématiques diverses et variées : administratif, financier, logement, majeurs vulnérables, accompagnement des familles en difficulté...
J’ai aussi l’opportunité d’intervenir dans le cadre d’action collective à destination des personnes accompagnées. Les thématiques abordées sont riches d’un territoire à un autre : bien-être, logement, culture, sport,…La participation des personnes dans la construction des actions permettant de répondre au plus près à leurs besoins.
L’une de mes missions consiste également à accueillir des stagiaires. J’apprécie cet accueil. Cela me permet d’être toujours dans une posture de réflexion professionnelle et d’accompagnement à la professionnalisation de nos futures collègues.
Pour devenir assistante de service social, il faut obtenir un DEASS, diplôme d’état d’assistante de service social. L’entrée dans cette école se fait via Parcours’Sup dans un premier temps et ensuite un entretien individuel à lieu au sein des établissements de formation.
Une fois le diplôme obtenu, il est possible de venir exercer au sein du département. Les recrutements se font dans un premier temps pour des contrats à durée déterminée. La titularisation est possible dans un second temps une fois le concours de la fonction publique obtenu.
L'écoute, la compréhension, l'organisation, l'adaptation, le goût pour la communication et les relations humaines.
En général solo pour les rendez-vous avec les personnes accompagnées dans les centres médicaux sociaux ou lors des visites à domicile. Mais il y a de nombreux temps en équipe pour le partage et la construction des actions collectives de prévention par exemple.
Les enjeux sociétaux sont nombreux : l’accès aux droits de manière générale, la protection de l’enfance, les problématiques de logement ou encore le vieillissement de la population. À cela, on peut également ajouter le défi de l’inclusion numérique des citoyens.
J’ai une interaction forte avec les personnes accompagnées et les membres de la famille en fonction des besoins de la personne et avec son accord. Mais également, des échanges quotidiens avec les services de la PMI, les collègues de l’ASE et de l’insertion : puéricultrices, sages-femmes, médecins, éducateurs, conseillers en insertion sociale et professionnelle…
J’interagis aussi avec les différents partenaires locaux: CAF, CPAM, Mission locale, service en lien avec le logement, service social en faveur des élèves, espace autonomie,…
Des personnes motivées avec l’envie de travailler en équipe, de se mobiliser autour de la personne afin de l’accompagner au mieux. Pouvant faire preuve d’organisation et d’adaptation !
Le métier en lui-même permet de changer de public : Insertion, polyvalence de secteur, spécialisation partielle des IP (information préoccupante), poste d’éducateur au sein de l’ASE…
Il est également possible d’évoluer vers des postes d’encadrement : référent action sociale et insertion ou référent prévention familiale comme je viens de le faire.
Ce métier nous permet d’être au plus proche de la personne et de son quotidien. Les personnes accompagnées nous ouvrent les portes de leur vie, à nous de les accompagner au plus juste de leur besoin.
S’appuyer sur ses pairs.
Le chemin de Cadoudal à Locoal-Mendon
