La situation des bâtiments occupés illégalement
Deux maisons, acquises en 2019 sur le tracé du contournement de le Faouët, présentaient un état de dégradation avancé (absence d’eau et d’électricité, fissurations, risques d’effondrement). Leur démolition avait été programmée afin d’éviter :
- un danger pour la sécurité,
- un refuge précaire et illégal,
- une gêne potentielle pour les riverains.
Un permis de démolir a été accordé le 4 juillet 2025, pour des travaux prévus fin septembre.
Or, le 17 septembre 2025, des occupants sans droits ni titres ont investi et occupé illégalement une de ces maisons, propriété du Département. Après constat par un commissaire de justice et dépôt de plainte, le Préfet a pris un arrêté de mise en demeure dès le 19 septembre, considérant le risque pour la sécurité des personnes présentes dans un bâtiment menaçant de tomber en ruine, qui n’était pas habitable et présentait un péril imminent.
Une entreprise mandatée par l’État est intervenue le 21 septembre pour procéder à la démolition. Cette intervention d’urgence visait avant tout à garantir la sécurité des occupants eux-mêmes face à des bâtiments vétustes et dangereux.
Le Département a ensuite sécurisé les parcelles par la pose de clôtures et le bâchage des gravats.
Les objectifs du projet de contournement de Le Faouët
Pour rappel, le contournement de Le Faouët (RD782, 2,8 km au sud de la commune) a pour finalités :
- d’améliorer la sécurité des usagers en centre-bourg et dans les hameaux,
- de sortir les poids lourds du cœur d’agglomération,
- de renforcer la desserte du territoire via un itinéraire prioritaire,
- d’améliorer le cadre de vie des habitants.
Le chantier est prévu à partir de 2026 pour les mesures environnementales compensatoires, puis à partir de 2028 pour les travaux routiers.
Une exigence environnementale de haut niveau
Ce projet a fait l’objet d’une instruction environnementale approfondie :
- Des mesures d’évitement, de réduction et de compensation ont été étudiées et validées par des experts locaux et nationaux.
- Les zones humides impactées feront l’objet de compensations à hauteur de 270 % des surfaces détruites, garantissant un équilibre fonctionnel en faveur de la biodiversité.
- Dès 2026, le Département investira massivement dans des aménagements écologiques liés au projet, dans une démarche transparente et suivie.
Le Département tient à rappeler qu’il est particulièrement attentif aux enjeux environnementaux, et qu’il ne peut être accusé d’ignorer ces impératifs alors que le projet a franchi avec succès toutes les étapes réglementaires les plus exigeantes.
Une démarche concertée et validée par l’État
Ce projet a fait l’objet :
- d’une concertation publique approfondie,
- de deux enquêtes publiques,
- et a obtenu toutes les autorisations nécessaires (déclaration d’utilité publique le 1er décembre 2023 ; autorisation environnementale avec dérogation espèces protégées, loi sur l’eau et défrichement, le 20 juin 2024).
La méthodologie, conforme à la doctrine « Éviter – Réduire – Compenser », a été saluée par certains acteurs associatifs lors des réunions publiques.